lundi 3 janvier 2011

II. L'arrivée en France.

A) L'intégration des Britanniques
  1. Ceux qui s'intègrent d'eux même.
  •    Une fois installée en France une partie des Britanniques cherchent à s'intégrer. L'intégration souvent rapide des enfants grâce à l'école, les loisirs et les amis permet aux parents de s'insérer plus facilement dans la communauté française. Par exemple à l'occasion d'anniversaires et compétitions sportives où ils ont l'opportunité de rencontrer d'autres parents français et donc de créer des liens.
  •    Par ailleurs, les Britanniques plus âgés ou sans enfant s'intègrent de manière différente, manifestement plus difficile car ils n'ont pas de lien direct avec la société française. Pourtant, ils s'efforcent de s'inculquer ce nouveau langage comme lors d'entretiens d'embauche où ils essayent toujours d'intégrer dans leurs phrases des mots de base tels que "merci", "s'il-vous-plaît", "bonjour", "au revoir".
  • De plus , ils s'investissent dans des formations de la langue française afin d'apprendre un langage plus technique et spécialisé dans un milieu tel que le business, l'économie, le commerce, la médecine, plutôt que dans une utilisation plus orale. ( http://www.capital-formations.fr/formations-langues-francais-langue-etrang-re-fle.html )
    
  •   Après le monde du travail, les Britanniques cherchent à s'intégrer dans la société française en copiant ses valeurs et ses normes. Par exemple en modifiant certaines de leurs habitudes comme manger à 19h/20h plutôt qu'à 17h/18h. Ils adoptent même certains rites tel que l'apéritif, une occasion d'inviter de potentiels amis ou voisins (français) et de tisser des liens. On peut donc dire qu'ils se laissent aller plus facilement vers le mode de vie français.


    2. Ceux qui ne s'intègrent pas (volontairement)

  • Nous venons de voir qu'une partie de la population britannique se démène pour participer activement à la vie de la Dordogne, et ce à travers les aides qui leur sont proposées ou bien par la seule volonté d'appartenir à un groupe, de ne pas être les "exclus" de la société. Cependant, il existe une seconde partie de la population qui elle n'arrive pas encore à trouver sa place, ou ne le souhaite tout simplement pas.

Extrait de livre photo de Rip Hopkins.


  • Parmi ces Britanniques qui ne s'intègrent pas, certains se retrouvent grâce à la création de réseaux sociaux fermés, composés uniquement d'anglophones.
  • Il faut savoir que la Dordogne est le département de France recevant le plus de Britanniques et que certaines villes ont une population anglophone très importante. C'est le cas de Ribérac mais surtout d'Eymet, un petit village Périgordin où presque tous les habitants sont originaires du Royaume-Uni. Les commerces y sont tenus par des anglophones et par conséquent, les clients se doivent de parler l'Anglais pour se faire comprendre. Par ailleurs, la plupart des habitants d'Eymet ne parlent pas Français ou seulement très peu (étant donné qu'il n'y en a pas vraiment l'utilité). Ils ne cherchent donc pas particulièrement à s'intégrer dans la société française et tentent au contraire de recréer une "petite Angleterre" avec un climat plus clément et un cadre de vie plus agréable.
  • Il existe également certaines entreprises qui marchandent exclusivement avec des Anglais, restreignant alors le cercle de cette communauté déjà très fermée.
                                                          


  • Certaines familles britanniques se contentent de s'appuyer sur une seule personne qui comprend le Français et qui fait ainsi le lien entre les deux cultures. Cette personne gère alors les relations francophones quand elles sont indispensables pour le travail ou encore pour certaines nécessités comme les problèmes d'électricité ou de téléphonie. Cela permet de préserver la culture traditionnelle au sein du cocon familial, puisque le reste de la famille continue de parler la langue natale.

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